Dubaï, perle économique des Émirats Arabes Unis, séduit chaque année des milliers d’investisseurs, d’entrepreneurs et d’expatriés. Sa fiscalité est souvent décrite comme l’une des plus avantageuses au monde. Mais qu’en est-il réellement en 2025 ? Entre exonérations, TVA, et imposition des sociétés, faisons le point sur la fiscalite dubai, et sur ce que cela implique pour les particuliers comme pour les entreprises.
Une fiscalité sans impôt sur le revenu : un atout majeur
Le principal attrait de la fiscalite dubai, c’est l’absence d’impôt sur le revenu des personnes physiques. Autrement dit, si vous travaillez ou percevez un revenu à Dubaï, vous n’avez aucun impôt sur le revenu à payer. Cela fait des Émirats Arabes Unis une destination particulièrement attractive pour les expatriés.
Contrairement à la France, où l’impôt sur le revenu est progressif et peut grimper rapidement, les résidents à Dubaï ne sont pas imposés sur leurs salaires ni sur leurs dividendes personnels. Ce régime fiscal a grandement contribué à faire de l’émirat un véritable aimant pour les talents et les entrepreneurs.
L’impôt sur les sociétés à Dubaï : ce qui a changé
Depuis le 1er juin 2023, une nouvelle législation fiscale est entrée en vigueur concernant l’impôt sur les sociétés. Toute entreprise générant plus de 375 000 AED de bénéfices annuels (environ 93 000 €) est désormais soumise à un impôt de 9 % sur ses profits.
Malgré cette nouveauté, la fiscalite dubai reste très compétitive à l’échelle mondiale. Pour les start-ups et les PME, notamment dans les zones franches, de nombreuses exonérations fiscales restent en vigueur, sous réserve de certaines conditions. Par ailleurs, les entreprises qui n’exercent pas d’activité économique substantielle aux Émirats peuvent rester exemptées de cet impôt.
Il est donc essentiel de bien structurer sa société à Dubaï pour bénéficier du cadre fiscal le plus avantageux possible.
TVA à Dubaï : une taxe indirecte bien encadrée
Depuis 2018, une taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de 5 % est appliquée sur la plupart des biens et services aux Émirats Arabes Unis. Cette mesure s’inscrit dans une volonté d’alignement avec les standards internationaux tout en conservant une fiscalité à Dubaï avantageuse.
Les entreprises dont le chiffre d’affaires annuel dépasse 375 000 AED sont tenues de s’enregistrer à la TVA. Toutefois, certains secteurs bénéficient d’un taux zéro ou d’exemptions, comme la santé, l’éducation ou l’immobilier résidentiel.
Même avec cette TVA, la fiscalite dubai demeure largement plus favorable que celle de nombreux pays occidentaux.
Résidence fiscale : attention aux liens avec la France
Être basé à Dubaï ne suffit pas automatiquement à échapper à l’imposition en France. En effet, la notion de résidence fiscale est encadrée par l’article 4B Code Général des Impôts français. Si vous conservez des liens économiques ou familiaux forts avec la France, ou si vous y passez plus de 183 jours par an, vous pourriez être considéré comme résident fiscal français.
Dans ce cas, une partie de vos revenus pourrait rester imposable en France, même si vous résidez à Dubaï. Pour éviter la double imposition, une convention fiscale a été signée entre la France et les Émirats, mais elle ne couvre pas tous les cas de figure.
Il est donc crucial de clarifier sa situation fiscale avant tout départ, et de faire appel à un expert en fiscalité internationale.
Pourquoi Dubaï reste une destination fiscale stratégique en 2025
La fiscalite dubai continue de séduire pour plusieurs raisons :
Aucun impôt sur le revenu personnel, ce qui augmente considérablement le pouvoir d’achat des expatriés.
Un impôt sur les sociétés faible (9 %), avec des seuils d’exonération intéressants.
Une TVA modérée à 5 %, sans taxes foncières ou d’habitation.
Un environnement fiscal stable, encadré par une législation claire et transparente.
Ce cadre fiscal attire aussi bien les entrepreneurs, les startups tech, que les investisseurs immobiliers. Les entreprises à Dubaï peuvent se développer rapidement sans être étranglées par une fiscalité lourde, comme c’est souvent le cas en Europe.
En résumé : une fiscalité claire, légère, et avantageuse
En 2025, la fiscalité à Dubaï se distingue encore comme l’une des plus attrayantes au monde. Malgré l’introduction de certains impôts, elle reste très compétitive et favorable aux investissements. Que vous soyez un particulier souhaitant améliorer sa situation financière ou un entrepreneur en quête d’un environnement fiscal avantageux, Dubaï offre des avantages fiscaux uniques.
Toutefois, il est essentiel de bien connaître ses obligations fiscales, notamment en cas de lien avec la France, et de se faire accompagner par des experts pour optimiser sa structure juridique et fiscale.
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